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Bénin
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BENIN 2009
Tanguiéta

Porga – Batia – Pendjari

Départ le 01 Mars 2009 de Marseille Provence à 07h55 par le vol AF 7673 vers Paris CDG, puis de Paris CDG à 13h35 par le vol AF 814 destination Cotonou.
Retour le 11 Mars de Cotonou à 23h50 par le vol AF 813 vers Paris CDG, puis de Paris CDG à 07h25 par le vol AF 7660 destination Marseille.

« Quartier latin de l'Afrique », le Bénin est un petit pays d'Afrique occidentale qui couvre une superficie de 112 622 km2 et s'étend sur 670 km, du fleuve Niger au nord à la côte atlantique au sud. Il a comme voisins le Togo à l'ouest, le Nigeria à l'est et le Niger et le Burkina Faso au nord.
Le Bénin a accédé à l'indépendance complète le 1er août 1960, sous la dénomination de République du Dahomey, avant de prendre son nom actuel en 1975. La capitale officielle est Porto-Novo, Cotonou étant la capitale économique.
Le Bénin a comme langue officielle le français et comme monnaie le franc CFA. Le régime politique est de type présidentiel.
Le pays est constitué de deux aires géographiques :
-Le nord, « Afrique des greniers », est principalement constitué de savanes et de montagnes semi-arides.
-Le sud et le centre du pays, « Afrique des paniers », sont constitués d'une plaine côtière basse parsemée de marécages, lacs et lagunes.
Le pays étant situé dans une zone intertropicale, son climat est chaud et humide, avec deux saisons des pluies. La mousson, océanique et chargée d'humidité, souffle d'avril à novembre, du sud-ouest. L'harmattan continental et sec, souffle dans le sens inverse de la mousson (vient du nord, du Sahel), de novembre à mai, apportant une poussière ocre orange.


La Chasse au Bénin chez Atakora Safari à Tanguiéta

La maison d’Eric Garcia à Tanguiéta est aménagée pour recevoir au maximum quatre chasseurs car, déjà, dans cette configuration, notre hôte et sa famille doivent cantonner dans leur salon et emprunter une salle de bain.
Chaque chambre est climatisée. Chacune dispose d’une salle d’eau avec WC privatif et eau chaude au robinet, deux partagent, toutefois, le même éclairage ainsi que l’ambiance sonore propre à ces lieux d’intimité.

Les repas sont pris en commun et en famille, à des horaires consensuels, sous une paillote faiblement ventilée. La nourriture est originale, abondante, variée, basée sur les produits locaux (gibiers, légumes, fruits), concoctée par Christophe aux ordres de la sonnette et agrémentée d’une tonalité ivoirienne instillée, avec parcimonie et vigueur, par la patronne (foutou, attiéké, sauce graine). Nous avons, en effet, dégusté, parfois dans l’ignorance, du zébu, de l’hippotrague, du guib, du cob des roseaux, du francolin, de la pintade, du lièvre, du phacochère, du babouin, du pigeon vert, du buffle, de la carpe rouge,… Ex : Fromage de tête et couscous de phacochère, carpaccio de buffle, rognonnades de Koba, brochettes de francolins marinés, … Merci Christophe !
Un délicieux autant qu’inattendu vin d’Afrique du Sud (Drostdy-Hof) a accompagné nos différents repas tout au long du séjour.
L’hydratation préprandiale, méritée tout autant que vitale, était, midi et soir, composée de bières locales et/ou d’anisette française et sirotée, habituellement, sur un tabouret au bar faute de chauffeuse myorelaxante !
Timothée est la perle de cette maison ; il sourit, lave et repasse, fait le ménage, l’assistant cuisinier, le bricoleur et, accessoirement, la nounou. Merci Tim !
Nous devons, malgré tout, déplorer la conjoncture « africaine » ou économique avec sa regrettable incidence sur le standing local. De fâcheuses et quotidiennes variations de tension électrique ont, en effet, privé l’un, d’air conditionné pendant quelques nuits, l’autre, d’éclairage au néon pendant quelques heures, et, tous, de ventilation rafraîchissante diurne tout en berçant, chacun, d’un vrombissement parfois violent pendant les courtes heures de récupération nocturne.

Les trajets entre Cotonou et notre lieu de villégiature étaient péniblement longs, nous étions prévenus, mais se sont, malgré tout, déroulés dans les meilleures conditions : bitume, véhicules confortables, climatisés, déjeuners gastronomiques (Motel du lac à Djougou, Auberge de Dassa). L’hébergement à Cotonou (Hôtel de l’Etoile) mériterait, toutefois, d’être proposé dans une classe supérieure.

Entre trente et soixante minutes de route goudronnée (Pouri, Porga) ou de piste latéritique (Sangou, Batia) étaient nécessaires quatre fois par jour pour se rendre et revenir des territoires de chasse. Ceux-ci étaient constitués de savane arbustive, de collines semi-arides, de pailles, de cultures de coton ou d’igname et, surtout, de brûlis (qui ont, parfois, dans leur caractère inopiné et illogique, compromis la demi journée de chasse). L’harmattan souffla et voila l’horizon toute la première semaine.
Les actions de chasse, elles-mêmes, se déroulaient d’une façon classique : le matin, dès l’aube (à l’heure où blanchit la campagne …) billebaudes aux francolins et aux pintades ; en fin d’après-midi et jusqu’à l’agonie du jour, passées aux tourterelles puis aux gangas. Toutes ces espèces étaient, largement, représentées. Les tableaux étaient garnis, colorés et apéritifs. Par contre, peu de lièvres, peu de poules de roche, peu de pigeons à épaulettes violettes (sauf pour l’un d’entre nous, un seul soir !), pas d’outardes, pas de pigeons de Guinée.
La moyenne chasse annoncée, sans garantie, bien-sûr, n’a pas tenu ni soutenu tous nos espoirs. Nous n’avons pas eu de contacts visuels suffisamment prolongés, nonobstant une seule véritable opportunité de prélever un cynocéphale, avec l’une ou l’autre espèce autorisée (céphalophe, ourébi, babouin, guib harnaché, phacochère) pour espérer emporter un trophée même modeste. Tout ou plus, avons-nous entendu, de temps en temps, un démarrage explosif ou aperçu une silhouette furtive …
Les pisteurs-rabatteurs étaient adorables, prévenants, serviables et efficaces. Merci à Antoine, Benoit, Etienne, Etienne, Gabriel, Georges et Nicolas !

Nous ne pouvons envisager une telle expédition sans opérer une pudique action caritative ni sans apporter notre modeste contribution humanitaire ; cette année, nous avions choisi d’aider les enfants par la distribution de fournitures scolaires dans les établissements.

Au milieu de notre séjour, étaient proposées, par l’organisation, deux journées de découverte de la faune locale au parc de la Pendjari avec nuitée sur place (Hôtel de la Pendjari). Le tout fut clôturé d’une façon magistrale par un barbecue-baignade aux cascades de Tanougou. Cette immersion dans la nature préservée nous a permis de découvrir la vie animale africaine dans toute sa splendeur et dans toute sa diversité (lionnes en quête de restauration, intimidation d’éléphants, fonctionnement social d’un groupe de babouins, rituel et hiérarchie dans les moments où les animaux vont boire, …) Nous avons rencontré pour notre plus grand bonheur des lionnes, des éléphants, des hippopotames, des crocodiles, des cobs de Buffon, des cobs Defassa, des hippotragues rouans, des bubales, des buffles, des phacochères, des babouins, des patas, des vervets, des pintades, des guibs harnachés, des ourébis, des céphalophes, des grandes outardes, des jabirus de Sénégal, des aigles pêcheurs, des calaos, des ombrettes, …

Notre hôte est un passionné de chasse mais aussi de pêche, d’aventure et d’Afrique, à l’écoute de son imagination et de ses clients. Il est présent à chaque sortie et propose, parfois fermement, la stratégie. Voici des conditions, nécessaires et minimales, pour se lancer dans l’organisation de séjours de chasse et pour permettre à des néophytes, motivés et éblouis, d’appréhender, avec enthousiasme et ravissement, leurs premières expériences africaines. Il dispose d’un vaste territoire, en maîtrise une petite partie et ne peut que découvrir, avec le temps et l’expérience, de nouvelles opportunités et de nouvelles générosités cynégétiques. Il dispose d’une volition tenace de bien faire, met tout en œuvre pour anticiper les attentes de ses chasseurs et concrétiser leurs rêves ; il faut lui en signifier le crédit. La voie est la bonne et, même si le chemin est long et parsemé d’embuches, il faut poursuivre et persévérer. La réussite passera par le raccourcissement du trajet vers la zone (par Ouagadougou ?) et la recherche de nouvelles zones assurant une plus grande diversification des espèces et des paysages ; le succès, par une plus grande authenticité et typicité dans le réceptif comme dans la réception avec un effort sur le cocooning du chasseur ; le triomphe viendra, naturellement et obligatoirement, si le succès s’impose et que ne faiblissent ni la vocation ni l’abnégation. Voilà tout le mal que nous lui souhaitons.

Merci à BL, BS & PJ, mes amis dont les différents soucis de santé n’ont pas altéré la bonne humeur et le courage et dont l’expérience et la maîtrise en ce qui a trait à la chasse forcent, toujours, mon admiration !
Merci à Cébé et Gratien, nos chauffeurs !
Merci à Jacques, notre guide dans la Pendjari !

Et surtout, merci, pour tout à Eric, Lilli et Marylin !

Tabibu, le 24 mars 2009.
Bénin 2009
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