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                                    SENEGAL 2011


Je m’étais promis de retourner à Keur Socé ! Ce fut chose faite, cette année, le 25 mars, pour 7 jours de chasse accompagné de mon ami Denis.

Départ de Marseille à 8h avec la compagnie « Air Méditerranée ». Service à bord réduit mais c’est, pour l’instant, la seule solution pour rejoindre la capitale Sénégalaise depuis Marseille, en vol direct. Contrôle des armes à l’arrivée expédié en trois minutes (sans ouverture des mallettes).
Avant de rejoindre Keur Socé, nous nous arrêtons chez des amies à Dakar qui avaient préparé, pour notre arrivée, un succulent « Tie bou deng » (Riz au poisson). Nous l’avons dégusté, bien sûr, à l’africaine, c’est à dire autour du plat, assis par terre et avec les doigts !
Après cette excellente entrée en matière, nous pouvions prendre la route pour Keur Socé avec, toujours, les mêmes embouteillages à la sortie de Dakar et à Rufisque, à cette heure de milieu d’après midi. Arrivée, enfin, à Keur Socé pour des retrouvailles avec Marc et Patricia.
Le camp est situé à 20km de Kaolack, à la sortie du village de Keur Socé. Une dizaine de bungalows climatisés autour d’une grande piscine bien entretenue. Un bel espace pour les apéritifs. Les repas se prennent le midi dans une grande salle à manger bien ventilée et le soir, dehors, autour de la piscine.
Pendant l’apéritif, Marc nous fait part de ses inquiétudes pour la chasse à la tourterelle, en effet l’hivernage a apporté beaucoup de pluie et les passées n’ont pas le succès des années précédentes. Pourtant, nous avons pu réalisés d’excellents tableaux avec une moyenne de 40 à 80 oiseaux par jour et par chasseur. Les francolins sont bien présents aussi sur la zone de Keur Socé et un PMA, respecté, de 6 oiseaux est vite réalisé. En revanche pas ou peu de pintades et de phacochères.

Pour pouvoir trouver ces derniers, nous sommes allés sur la zone de Fouta située à une heure trente de voiture. Le camp de Fouta est beaucoup rustique et s’adresse plus à des chasseurs à l’esprit broussard. Il est installé en pleine brousse. Les WC et les douches sont en commun et, bien sûr, pas de climatisation ni de piscine.
Outre les traditionnelles passées aux tourterelles de l’après midi, nous avons eu une matinée aux pintades, une autre aux pigeons verts et, enfin, une aux phacochères.

Pour le phaco, Marc a fourni, à chacun, une carabine munie d’une lunette. La chasse se fait sous forme de battue. La traque commence ; je suis en plein découvert ; les pisteurs crient et tapent sans aucun résultat… Enfin une, deux, puis trois détonations et le cri de douleur d’une bête blessée. Fin de la traque, vite aux résultats et c’est Denis qui vient de prélever un phaco, un peu jeune, sans belle banane mais l’émotion est bien là et c’est une première pour Denis.

Cette semaine s’est achevée par une dernière matinée aux francolins avec le même succès.
Cette semaine de chasse a été une réussite, nous avons tiré 1000 cartouches pour 7 jours de chasse. Marc arrive à gérer son territoire grâce à un PMA rigoureusement respecté. Les pisteurs sont très dévoués, bien aguerris aux techniques de chasse avec une bonne connaissance du terrain.

J’ai aimé :

• L’organisation, sans faille, de Marc malgré un nombre important de chasseurs pendant cette semaine,
• La qualité des véhicules,
• La durée du transport entre Dakar et Keur Socé (maxi 3h),
• La variété de la chasse à Fouta,
• Le prêt des carabines pour le phacochère,
• La soirée offerte par Marc et Patricia dans un restaurant à Kaolack.

Je n’ai pas aimé :

• L’absence de passée aux gangas
• Le manque de variété de la cuisine pourtant saine et copieuse.


Cook, le 30 juin 2011
Sénégal 2011 by Cook
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