Que du bonheur !
C’est ce que nous retiendrons de ce séjour de chasse au Maroc. Déjà par l’accueil et la gentillesse des marocains, puis par le réceptif de ce superbe hôtel ; ensuite, par l’organisation sur le terrain avec des pisteurs expérimentés ; et pour finir, par la qualité du gibier. Pour notre première journée au Perdreaux ce fut un réel succès. Un début de chasse quelque peu difficile car les perdrix fusent comme des boules de canon, on prend son swing comme d’habitude et l’oiseau emporte le coup de fusil. Il faut donc tout repenser et recalculer. Une fois la petite mécanique des neurones rétablie, cette réussite nous fait chaud au cœur et rassure au moment où on se demandait si tous les fondamentaux du tir de chasse ne s’étaient pas envolés. Six heures de marche sur un terrain accidenté, un thermomètre avoisinant les trente degrés pour un tableau de trente et une perdrix et quatre lièvres. Pas mal ! Nous voilà partis le deuxième jour dans la fameuse plaine de Tadla, pour chasser la caille des blés, accompagnés par un pisteur et deux chiens d’arrêt. Un petit tour d’horizon peu fructueux, avant de tomber, comme on dit chez nous, dans le ‘’nid’’. Un pointeur de deux ans déjà très expérimenté, des dizaines d’arrêts, des jolis coup de fusil, beaucoup de cailles au tableau. Tout le monde fût enchanté de cette superbe journée. Le lendemain, nous voilà de nouveau dans les collines pour débusquer la perdrix gambra. Un biotope encore différent, très très accidenté, beaucoup d’oiseaux, mais la fatigue de ces deux jours précédents, ainsi que la difficulté du terrain nous font perdre pas mal de moyens, notamment dans le tir. Pour cette dernière journée, toujours consacrée aux perdreaux, encore une fois beaucoup de gibiers, au milieu de champs d’oliviers, moins pénible pour l’organisme, donc, de ce fait, un joli tableau, surtout de la part de la redoutable équipe anglos-kabile Jack et Jean-Luc. Pour conclure, beaucoup de raisons d’y aller : proximité, beaucoup de gibiers (100% naturels), oiseaux superbes et savoir-faire des organisateurs. Peu de raisons d’hésiter, si ce n’est qu’il faut une bonne condition physique et par la difficulté des tirs.
A l’année prochaine.

Chasse au Maroc

Départ le 07 Octobre de Marseille, direction Marrakech.
4 jours de chasse dont 1 journée aux perdreaux et 3 aux cailles.
Dans la célèbre vallée de l’Ourika, la journée commençait sous les meilleurs auspices. En quelques heures, nous prélevâmes un lièvre et quelques perdreaux. Malheureusement, la chance n’était pas avec nous. En effet, l’après-midi nous vit revenir en trombe à Marrakech pour tenter de sauver le meilleur pointer de Youssef, victime de l’ingestion d’un appât empoisonné. Deux jours plus tard, le sourire revint sur le visage de Youssef ; le vétérinaire avait fait des merveilles et le limier, après deux jours de jeûne, était sauvé ! Allah Akbar !
Les 3 autres journées, allées et venues dans la luzerne, dans la région de Béni Mellal, à la recherche des cailles, présentes en quantité considérable. Les chiens ont été formidables, nous avons été témoins d’arrêts extraordinaires et avons prix beaucoup de plaisir à regarder le travail de nos fidèles et talentueux compagnons.
Un seul point noir sur le séjour, la piètre qualité de l’Hôtel Club Campaville de Marrakech. Quelques points sombres, les trajets entre la ville et les territoires de chasse, le refus de l’organisateur de déduire la demi-journée passée chez le vétérinaire. Malgré tout, nous garderons un bon souvenir de cette villégiature. Merci à Louis et à Dédé pour la super ambiance et pour leur amitié. Merci à Dynamic Chasse pour l’organisation globale en espérant qu’ils remédient à certains désagréments.
Séjour à revivre avec quelques aménagements !

BS, le 04 Novembre 2008.